Si vous êtes en quête d’une bonne dose d’auto-dérision, de paroles trashs à souhait et de bons gros riffs de metalleux, alors Steel Panther est fait pour vous ! Depuis une dizaine d’années, le groupe ne fait pas dans la dentelle et fait revivre le glam-rock des années 80 dans une succession de looks et de tubes hilarants.
Et pour y croire, il faut les voir sur scène. Si vous êtes adeptes de leggings fluos laissant apparaître tous les détails anatomiques, de cheveux longs et de paillettes, vous allez adorer. Et dans le cas contraire, l’humour sans détour de Steel Panther pourrait bien vous emporter, entre deux lignes de basses bien senties.
Car les californiens assument et clament haut et fort leur image de rockeurs décadents, version kitsch à souhait des grandes heures de Bon Jovi, de Mötley Crüe ou de Van Halen. Ce qu’ils veulent ? Rien de moins que retrouver le bon vieux « Sex, Drugs & Rock’n Roll », devise qu’ils pratiquent eux-mêmes avec une grande assiduité. Enfin, si l’on en croit les joutes verbales qui font presque office d’entractes entre leurs morceaux.
Mais si leur public se marre autant qu’il headbang, on aurait tort de réduire les membres intenables des Steel Panther à leur statut d’amuseurs de foules. Car s’ils jouaient à l’origine énormément de reprises, ils livrent désormais leurs propres titres. Et quand il s’agit d’envoyer les lyrics et de tenir les notes, on sent que Michael Starr sait de quoi il parle. Entre le fond et la forme, les boys de Los Angeles jouent le second degré avec talent et ça fait du bien !
Metal Shop, Metal Skool et finalement, Steel Panther. La bande à Satchel aura dû changer de noms deux fois pour arriver à s’extraire des clubs de Los Angeles. En 2009, leur génie crasse est enfin reconnu et ils signent chez Universal pour le très bon Feel the Steel qui marque également les débuts de leurs titres originaux. Des tubes comme Asian Hooker se démarqueront du lot et sont toujours entonnés en chœur par le public de leurs concerts.
En 2011, le groupe sort Balls Out et ses tubes sans ambiguïtés Supersonic Sex Machine et If You Really Really Love Me. Il enchaîne avec sa seconde tournée européenne et pose pour la première fois ses valises à Paris l’année suivante pour ébouriffer le public du Bataclan. Un rendez-vous dans la Ville Lumière qui deviendra quasiment annuel.
Si les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, cet adage ne semble définitivement pas s’appliquer à Steel Panther. Avec Heavy Metal Rules, le groupe pousse le bouchon toujours plus loin, livrant au passage un clip à se tordre de rire sur Always Gonna Be a Ho. De la blague bien salace comme celles auxquelles nous ont habitué ces quatre indomptables ces dernières années. Et qui semblent étonnement ne pas prendre de rides.
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