Porcupine Tree Le rock version planante

Tournée

Aucune date prévue

À propos

« Le groupe le plus important dont on n’a jamais entendu parler ». Voilà comment la presse caractérisait Porcupine Tree à ses débuts, les dévoilant même comme les nouveaux Pink Floyd. Un titre que le groupe n’a jamais aimé et d’ailleurs, d’étiquettes, ils n’en veulent pas. Parce que du rock psychédélique au metal, en passant par la pop presque dansante, ils s’autorisent toutes les inspirations, toutes les expérimentations.

Menés par Steven Wilson en leader charismatique, le groupe est toujours à la recherche de nouveaux accords, de nouvelles manières d’occuper l’espace et de créer une toile sonore qui s’étendrait dans toutes les directions musicales à la fois. Dans cette cathédrale du rock, les résonances sont aériennes, les guitares incisives, les voies haut perchées et la basse grondante. Quant au synthé, il amène une touche à la fois vintage et assurément électro, qui définit les moments de calme avant la reprise de cette tempête progressive qui fait monter une nouvelle fois l’adrénaline du public.

Parce que sur scène, la formation maîtrise parfaitement son ambiance à la fois planante et survoltée. Elle bouscule les esprits avec une puissance mélodique, amenée avec tact par la voix de son génial chanteur, qui heurte nos émotions avec fracas. Le tout supporté par une atmosphère visuelle qui finit de nous embarquer complètement dans leur univers.

Aujourd’hui et après plus de dix ans d’absence, Porcupine Tree est de retour en phénix du rock, renaissant des cendres chaudes et du vide incommensurable laissé par des artistes de légende parmi lesquels Frank Zappa ou les Beatles. Et même si la recherche du prochain tube, ça n’a jamais été leur truc, son leader se voit en figure de proue d’une pop symphonique et se rêve devant des stades pleins à craquer, vibrant devant des albums fédérateurs qui ne se plieraient à aucune contrainte.

Les faits marquants

1993

Quand la blague devient sérieuse

A la fin des années 80, Steven Wilson crée seul le concept des Porcupine Tree, comme une boutade tirée de l’univers des Pink Floyd. Mais rapidement, la farce prend de l’ampleur et Porcupine Tree signe un premier album très confidentiel. Ce n’est qu’en 1993 que le groupe prend réellement forme avec Colin Edwin à la guitare basse, Chris Maitland à la batterie et Richard Barbieri au clavier. Deux ans plus tard sort The Sky Moves Sideways, dont la chanson éponyme dure 35 minutes et qui ancre solidement le groupe dans le rock progressiste de l’époque.  

2007

Une carrière au sommet

Dans les années 90 et 2000, le groupe sort album sur album, concept sur concept, se nourrissant de la pop, du metal et même de sonorités plus électro. En 2007 paraît leur plus gros succès commercial, Fear of a Blanket Planet qui se vend à 250 000 exemplaires et est considéré comme une de leurs œuvres majeures, notamment grâce à sa pièce centrale, Anesthetize, longue de 18 minutes.

2010

Les porcs-épics tombent de l’arbre

A guichets fermés sur la scène du Royal Albert Hall de Londres, personne ne pouvait prédire que Steven Wilson et ses compères se produisaient pour la dernière fois devant leur public. D’ailleurs, le groupe n’annoncera jamais sa séparation, ses membres se contentant de suivre chacun leurs projets personnels sur des voies parallèles. Et les fans, les années s’écoulant, commençaient à perdre l’espoir de voir une nouvelle fois Porcupine Tree les éclairer de son rock lumineux.

2021

L’inattendue renaissance

Pourtant, en 2021, c’est un coup de théâtre. Porcupine Tree annonce son single Harridan, très vite suivi de son onzième album, Closure/Continuation, véritable retour en terre rock et symphonique saupoudré d’une basse aux couleurs funky. Personne ne s’attendait à cette renaissance que le groupe a préparée dans l’ombre. Une tournée internationale suit la sortie, la formation faisant salle comble à chacune de ses dates, son public attendant depuis bien trop longtemps la réapparition de ses idoles.

Témoignages

Notre équipe en parle

Nous sommes tellement heureux d’assister au grand retour de Porcupine Tree. Le groupe, qui avait définitivement laissé son empreinte sur les années 90 et 2000, nous livre un nouvel album à la fois régressif et terriblement percutant de modernisme. Après plus de 10 ans d’absence, nous les retrouvons dans un concert stratosphérique à Paris et, même si personne ne peut prédire l’avenir du groupe, nous espérons que l’aventure de Steven Wilson et sa bande durera encore pour des décennies ! 

La presse en parle

Quoiqu’en dise Steven Wilson, l’ambiance progressive est omniprésente dans l’ADN de Porcupine Tree. Mais par-dessus tout, l’énergie déployée par le trio est ébouriffante, et ce dès l’attaque basse-batterie de Harridan : le titre d’ouverture, chanté d’une voix froide, et parsemé de breaks planants, doit autant à la fusion survitaminée qu’à l’électro-rock le plus immédiat. Dans la foulée, l’éclat mélodique du très beau Of The New Day laisse pantois. Steven Wilson rappelle ici ses aptitudes à écrire de splendides ballades futuristes.

L’Alsace
Le mot du spectateur

Quel bonheur de prendre part au renouveau de Porcupine Tree ! Cela faisait plus de 10 ans que le groupe ne s’était pas produit et je n’y croyais plus. Mais l’attente valait le coup ! C’est un show de trois heures que nous ont offert Steven Wilson et ses compères, une expérience musicale et visuelle hors du temps qui prouve s’il le fallait encore qu’ils sont complètement en maîtrise quand on parle de rock progressif. J’espère que la suite de leur histoire sera aussi belle que l’a été la première partie !

Bastien après le concert au Zénith de Paris
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Archives

  • 2022

    1 concert
    • 02 nov. ZENITH PARIS - LA VILLETTE | PARIS
  • 2023

    4 concerts
    • 17 juin Hellfest | Clisson
    • 23 juil. Guitare en scène | Saint-Julien-en-Genevois
    • 01 août THEATRE ANTIQUE | VIENNE
    • 02 août PALAIS NIKAIA - NICE | NICE