Infatigable créateur de tubes, Nile Rodgers a écrit, joué et produit pour les plus grands de ce monde , parmi lesquels Madonna, Daft Punk, David Bowie. Oui, l’ancien de leader de Chic est aujourd’hui un grand maître.
Sa guitare fétiche est une Fender de 1959. Avec elle, Nile Rodgers a donné du good time au monde contemporain. Il a fait danser la planète, écrit les plus belles histoires et ensoleillé nos cœurs pour nous apporter notre dose vitale de vitamines. Ainsi est-il devenu, au fil du temps et des tubes, un maître de son époque, croisant son œuvre avec le talent d’interprètes de haut rang. Tout le monde veut travailler avec Nile Rodgers, tant l’ancien chef de file de Chic, amoureux de disco, de funk et de soul a le génie chevillé au le corps.
Ainsi, David Bowie est tombé sous le charme. Ça a donné Let’s Dance. Madonna lui a donné les clés du studio. Ça a fait naître Like A Virgin. Daft Punk lui a fait les yeux doux. Get Lucky a vu le jour. C’est une évidence : avec ses lunettes fumées, Nile Rodgers transforme tout ce qu’il touche en bijou sonore. Car le virtuose de Greenwich Village, élevé au rythme de la Beat Generation, trouve toujours le truc qui fait la différence, à tel point qu’il a réussi, à lui seul, à relancer merveilleusement bien les carrières de Sheila, de Nougaro et de Duran Duran.
Sous le doux poids de ses cordes légères, les idées fusent à la vitesse de l’éclair. Sa recette : un délicat mélange entre la joie de vivre, l’envie éternelle de fouler la scène et l’extase des sonorités les plus audacieuses. Ici règne la finesse d’esprit. Les riffs sont subtils, toujours dosés avec une précision d’orfèvre. Il est comme ça, Nile Rodgers. Il aime quand ça sonne à la perfection, car la musique est son carburant.
« Au milieu des années 1970, ma copine m’a emmené voir son groupe préféré, Roxy Music. J’ai été sidéré. Ils étaient d’une élégance à tomber par terre. Je me suis dit : mon dieu, si on adapte cette idée à la musique noire, ça va être puissant ! ». Bien vu ! Au cours de cette interview à Vogue, Nile Rodgers a parfaitement résumé le commencement de Chic, groupe fondé avec son ami Bernard Edwards. Trois mots caractérisent l’aventure : élégance, joie et fraîcheur musicale.
C’est un carton planétaire. Avec le tube Le Freak, Chic devient une icône des seventies et enflamme les dancefloors du monde entier, devenant également le single le plus vendu dans l’histoire d’Atlantic Records. Quelques mois plus tard, Good Times vient ponctuer l’incroyable montée vers les cimes, en donnant du smile à tout le monde en plein cœur du deuxième choc pétrolier. Alors, pour décrire un succès tel, quel terme est plus fort que phénoménal ? Car cette fois-ci, il semble manquer de mots assez puissants dans le dictionnaire pour raconter l’euphorie collective qui naît autour de Chic.
En parallèle de Chic, dont l’aventure prendra fin trois ans plus tard, Nile Rodgers produit, pour la première fois, une artiste de renom. Diana Ross fait effectivement appel à lui, ainsi qu’à son ami Bernard Edwards, pour donner naissance à l’album Diana. Les singles Upside Down, I'm Coming Out et My Old Piano rencontrent un immense succès. Puis, quelques mois plus tard, Nile Rodgers permet à Sheila de sortir l’excellent tube Spacer.
C’est un moment à part dans sa carrière : sa rencontre et sa collaboration avec l’illustre David Bowie. Nile Rodgers adore en parler : « À l'époque, il voulait absolument faire un tube et il m'a sollicité. J'ai quitté Chic pour travailler avec lui. Il m'a joué une ballade assez sombre. Je lui ai donnée une couleur jazz et je l'ai accélérée, pour qu'elle soit plus dansante ». Résultat : comme d’habitude, un succès énorme. Il travaillera quelques mois pour Madonna, INXS, Jeff Beck et Mick Jagger, entre autres.
Il a bossé avec les plus grands, de Mickael Jackson à Nougaro. Alors quand les Daft Punk font appel à lui, personne n’est réellement surpris, tant Nile Rodgers est devenu le roi des tubes. Et c’est encore un pari gagnant, puisque le tube Get Lucky est un vent de fraîcheur qui donne le smile au monde entier. Toujours à l’avant-garde, il continuera sur sa lancée et écrira entre autres pour Sam Smith, Avicii et même Lady Gaga. Une occasion en or pour l’artiste américain de se faire connaître et aimer par la jeune génération !