Judas Priest Les architectes du metal

Tournée

À propos

Difficile de dire ce qui a pu exciter ces jeunes anglais à ce point ! Est-ce leurs origines ? Birmingham, la ville qui les a vu naître, est le berceau de certains des meilleurs groupes du monde, comme Led Zeppelin, ou encore leurs collègues et mentors de Black Sabbath. Est-ce tout simplement le besoin d’exprimer leur colère dans une époque où les perspectives d’avenir paraissent maigres et où les chocs pétroliers s’enchaînent ? Quoi qu’il en soit, les membres de Judas Priest ont la rage au ventre et ils comptent bien le faire savoir.

En tête de course, Rob Halford, son chanteur, qui possède non seulement une technique vocale hors norme mais qui n’hésite pas une seule seconde à s’exprimer franchement. Quand il ne chante pas, il hurle. Et quand il n’hurle pas, il monte dans les aigües comme personne. Et les amateurs de heavy ne s’y trompent pas. En quelques années seulement, il aura mérité son surnom de Metal God !

Car ceux qui voulaient marcher dans les pas de Black Sabbath ont de fait révolutionné un genre et posé de nouveaux jalons dans l’histoire complexe du metal. La double pédale martelée comme jamais, voire fracassée sous les pieds de Scott Travis, les manches de guitares maltraités par un Glenn Tipton et un K. K. Downing survoltés, les anglais accélèrent et écrivent les bases du speed metal, inscrivant Painkiller comme une référence toujours indétrônée.

Et s’ils ont sans conteste inspiré des générations de métalleux après eux, ce n’est pas seulement par leur musique. Les deux leads guitares qui se répondent et qui feront les beaux jours d’Iron Maiden, c’est eux ! Le style heavy metal biker, tout en cuir et en bracelets à piques, c’est encore eux ! Les effets pyrotechniques parfois impressionnants, idée allègrement reprise par Rammstein, c’est toujours eux ! Pas de doute, le groupe a écrit des pans entiers de l’histoire du metal et continue toujours aujourd’hui sa folle épopée.

Les faits marquants

1980

Un album qui tabasse

Si le succès de Judas Priest s’est construit dans les années 70, les années 80 marquent un tournant pour le groupe qui recrute le batteur Dave Holland, chargé de donner de la puissance au groupe !  C’est chose faite avec British Steel qui est l’un des albums de heavy metal les plus influents de l’époque. Ses singles Breaking The Law ou United passent régulièrement sur les ondes et le succès est instantané.

1985

Une polémique sans queue ni tête

En 1985, deux adolescents signent un pacte de suicide et se tirent mutuellement dessus. Une histoire tragique qui revient comme un boomerang sur le groupe de heavy, accusé d’avoir fait passer des messages subliminaux poussant au suicide dans ses chansons. L’affaire fait beaucoup de bruit, les membres de Judas Priest sont sommés de se justifier devant un tribunal. Finalement et heureusement, l’affaire sera rejetée mais elle aura marqué la fin des années 80 pour tous les groupes de metal, retenant leur souffle pour savoir si oui ou non, leur musique continuera à exister. 

1990

Une double pédale en forme de renouveau

Judas Priest se relève de cette épreuve magistralement, avec Painkiller, un album devenu un grand classique et qui capitalise sur l’arrivée de Scott Travis au sein de la formaiton. Son jeu de jambes et sa maîtrise de la double pédale accélèrent le rythme et propulse le groupe dans une tournée d’anthologie. Le titre éponyme est toujours mythique, « C’est un des archétypes du metal. Une chanson à propos d’une créature fantastique qui personnifie le metal – le mal, l’énergie et la destruction » en dira Rob Halford. Cependant, après l’âge d’or vient la chute et au terme de cette série de concerts, ce dernier décide de faire cavalier seul.

2003

Le retour du Metal God

Sans son chanteur emblématique, Judas Priest n’est plus que l’ombre du groupe glorieux qu’il a été. Mais après 12 ans de séparation, c’est la surprise. Rob Halford reprend du service pour deux tournées qui rencontrent un immense succès et font headbanguer les têtes du monde entier. Immédiatement après, le groupe entre en studio pour sortir Angel of Retribution, acclamé par la critique comme par le public.

2018

Non, le heavy metal n’est pas mort !

Si leurs collègues de Black Sabbath ont décidé de mettre un point final à leur carrière, ce n’est pas le cas de Judas Priest ! Malgré la perte de membres historiques, le groupe a toujours de l’énergie à revendre, en studio, avec leur dernier album Firepower qui a surpris les critiques comme leurs fans par sa qualité, comme sur scène où leurs performances sont toujours impressionnantes.

Témoignages

Notre équipe en parle

Qui a dit que le metal était mort ? Certainement pas les fans de Judas Priest, toujours en nombre à leurs concerts, vestes en cuir et bracelets à piques en étendards ! Si le groupe sait pertinemment qu’il fait déjà partie de l’histoire du heavy, il n’est pas encore prêt à se faire reléguer au placard. Et quand on voit la fougue et l’énergie avec laquelle Rob Halford interprète toujours ses titres-phares, pas de doute, c’est bien sur scène qu’on veut les voir.

La presse en parle

Du début à la fin du show, Halford mérite son titre de « metal god », se révélant impérial dans ses vocalises, même les plus exigeantes. Les deux guitaristes ferraillent comme à l'âge d'or du groupe. Quant à la basse et la batterie, tenues par les deux piliers Ian Hill et Scott Travis, elles pilonnent sans relâche, y compris lors de séquences particulièrement véloces, comme sur « Painkiller » ou « Hell bent for leather ». 

 

Firepower, nouvel album studio de Judas Priest, est la baffe musicale qu’on n’attendait plus de la part de ce vénérable pionnier du heavy metal, originaire de Birmingham. Une divine surprise qui n’est pas synonyme de révolution. Il se trouve juste que Judas Priest refait enfin… du très bon Judas Priest. 

Le Parisien - Ouest France
Le mot du spectateur

Malgré les 60 ans bien passés de Rob Halford, Judas Priest donne toujours des concerts en forme d’énormes claques. Les deux « jeunes » guitaristes insufflent une énergie nouvelle et on sent que le groupe revit comme au temps de sa jeunesse ! On sort de là complètement vidé et sans voix, mais ça fait du bien ! 

Alexandre, après un concert au Zénith de Paris
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Archives

  • 2002

    1 concert
    • 13 mars Paris | Elysée Montmartre
  • 2015

    1 concert
    • 17 juin Paris | Le Zénith
  • 2018

    1 concert
    • 22 juin Clisson | Hellfest
  • 2019

    1 concert
    • 27 janv. Paris | Le Zénith
  • 2022

    2 concerts
    • 19 juin Hellfest | Clisson
    • 26 juil. THEATRE ANTIQUE | VIENNE
  • 2024

    2 concerts
    • 05 avr. HALLE TONY GARNIER | LYON
    • 08 avr. ZENITH PARIS - LA VILLETTE | PARIS