Buddy Guy Le dernier des bluesmen ?

Tournée

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À propos

« Il n’y a pas de retraite pour les bluesmen ! Les gens m’accueillent toujours avec chaleur, et j’essaie de leur donner le maximum pour qu’ils aient envie de revenir m‘écouter. J’envoie le meilleur de moi-même sur scène pour entretenir cet échange ». Une vie sur les routes, guitare en bandoulière, qui dure depuis plus de 50 ans pour Buddy Guy. Malgré les difficultés, il n'a jamais cessé de jouer.

Car le blues coule littéralement dans les veines de ce musicien forcené, dont la vie ressemble à un roman où le hasard aurait rencontré le talent pur pour produire une musique débordante de feelings. Celui qui a inventé le genre West Side ne tremble pas quand il s’agit d’envoyer des riffs et des notes électriques qui se brisent ensemble pour former des vagues d’émotions : endurance, peine, extase, ses cordes délivrent une palette dont lui seul a le secret.

Visionnaire virtuose, il plie les notes à sa guise, parfois tellement loin que son public est à la limite du malaise, puis, le moment venu, il laisse la corde s’installer, soulageant instantanément la tension. Car c’est ce que les guitaristes de légende font : ils repoussent toujours plus loin les possibilités et ils sortent de leurs instruments des sons encore jamais entendus.

Révolutionnant le langage de la guitare et inspirant au passage d’autres légendes comme Eric Clapton ou Jimi Hendrix, qui ont grandi les yeux rivés sur ses accords, il tient peut-être son génie de son apprentissage musical. De leçons, il n’y en a jamais eues : « Personne ne m'a jamais fait asseoir et m'a dit:« B-flat » et « Fa dièse ». La plupart des gens au-dessus de moi - John Lee Hooker, Lightnin 'Hopkins - je leur ai fait face, j'ai regardé leurs mains pour voir où ils allaient. Ils ont joué à l'oreille. Et c'est comme ça que je joue maintenant. Je ne respecte pas les règles ».

Les faits marquants

1949

Un Mac Gyver de la guitare

Baigné par la musique de John Lee Hooker et Muddy Waters, le jeune Buddy Guy se fabrique, à l’âge de 13 ans, une guitare de fortune pour imiter ses idoles. La légende veut qu’il ait utilisé une moustiquaire et un morceau de bois. Ce n’est que trois ans plus tard qu’il obtiendra enfin une vraie guitare à six cordes.

© Josh Cheuse
1957

L’aura de Chicago était trop forte

Alors qu’il joue régulièrement dans les bars de Bâton-Rouge, Buddy Guy sait que son avenir n’est pas ici. Il décide de partir pour Chicago, sur les traces des bluesmen de l’époque. Sans le sou, il est rapidement repéré par Otis Rush qui lui permet de jouer dans les boîtes de la ville. Puis, consécration, par Muddy Waters lui-même qui lui prodiguera quelques conseils.

1968

Buddy Guy sort de son antre

Pourtant, ce n’est qu’à la fin des années 60 que le chanteur connaîtra un franc succès. Il enregistre plusieurs albums, A Man And The Blues, Stone Crazy et This Is Buddy Guy en collaboration avec Eric Clapton. C’est grâce à ce dernier qu’il touchera un public blanc, plus nombreux, et qu’il partira pour plusieurs tournées triomphantes à l’international jusqu’au début des années 70.

1980

Sale temps pour les bluesmen

Les années 80 sont submergées par la vague new wave, mettant hors champ quasiment tous les grands bluesmen de l’époque. Buddy Guy, qui s’était déjà fait oublier des maisons de disques américains à la fin des années 70, continuera cependant à faire de la musique, sans presque rien gagner.

© Josh Cheuse
1991

Le renouveau du blues

Le début des années 90 est le théâtre d’une renaissance pour le blues et Buddy Guy, en compagnie de Mark Knopfler, Jeff Beck et Eric Clapton, ne se fait pas prier pour relancer sa carrière avec Damn right, I've got the blues, pour lequel il sera récompensé d’un Grammy Awards, l’un des huit qu’il a récolté au cours de sa carrière.

© Josh Cheuse
2018

Le blue est toujours vivant !

Infatigable et à plus de 80 ans, celui qui est désormais une légende aux côtés de ses idoles de jeunesse, BB King et Muddy Waters, a prévenu : il ne s’arrêtera jamais. Inspirateur toujours inspiré, il continue de parcourir le monde pour porter le message de son dernier opus, The Blues is Alive and Well !

Témoignages

Notre équipe en parle

Buddy Guy, l’un des plus grands bluesmen de notre époque, porte toujours à bout de bras une histoire que certains oublient un peu vite. Guitariste légendaire et infatigable, ses derniers concerts portent encore l’énergie du Chicago des années 60 qui a vu cet artiste naître et grandir. Une leçon de musique immense que nous espérons voir rayonner encore longtemps à nos côtés.

 

La presse en parle

Lorsqu’il débarqua à Chicago en provenance de sa Louisiane natale, il fut surnommé « le barbare » parce qu’il jouait debout quand tous ses pairs taquinaient la six cordes assis. Une anecdote qui en dit long sur cette légende vivante du blues dont le jeu de guitare s’est toujours caractérisé par son agressivité et le chant, par un feeling plein de hargne.

Télérama
Le mot du spectateur

C’est un vieux cabotin qui se présente sur scène ! Le guitariste hors pair, toujours ce feeling au fond de la voix, nous régale encore une fois d’un bon blues moderne. Son jeu de guitare est incisif, inimitable, intemporel et il est impossible de deviner son (grand) âge en l’écoutant. Bref, c’est toujours un bonheur de le voir sur scène, tant il transmet sa joie de vivre !

Samuel, après un concert à Jazz à Vienne
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Archives

  • 2014

    2 concerts
    • 03 juil. Paris | L'Olympia
    • 04 juil. Vienne | Jazz à Vienne
  • 2016

    3 concerts
    • 07 juil. Paris | L'Olympia
    • 15 juil. Vienne | Jazz à Vienne
    • 16 juil. Juan Les Pins | Jazz à Juan
  • 2017

    2 concerts
    • 12 juil. Paris | L'Olympia
    • 16 juil. Juan Les Pins | Jazz à Juan
  • 2018

    2 concerts
    • 27 oct. Monte Carlo-Opera Garnier |
    • 06 nov. Paris | Salle Pleyel
  • 2023

    2 concerts
    • 08 juil. Cognac Blues Passions | Cognac
    • 11 juil. L'OLYMPIA | PARIS