Beth Hart est une équation à trois inconnues, comme un point d’intersection puissant entre la force du blues, la fougue du rock et la sagesse du jazz. Derrière sa voix rocailleuse et séductrice, l’artiste américaine est devenue l’emblème de la virilité féminine.
Regard perçant, voix éblouissante. Les envolées de Beth Hart dégainent un parfum d’Amérique. Derrière son piano, la superwoman du blues puise au plus profond de son âme pour nourrir une escapade imaginaire au fin fond de la Californie et du Nevada. Avec une élégance absolue, la protégée de Rob Cavallo, homme de l’ombre de Green Day et de My Chemical Romance, dompte la scène avec force et conviction, laissant sa timidité naturelle périr en backstage.
Sensuelle, énergique, enivrante : l’héritière d’Éric Clapton et de Janis Joplin, amoureuse de Billie Holiday et d’Aretha Franklin, sculpte un univers puissant, adouci par des accents d’un jazz tout droit venu de la Nouvelle-Orléans. Voix de fer dans un gant de velours, la crooneuse de Las Vegas aux émotions profondes, transpire de géniales mélodies pour affirmer, brute de décoffrage, une personnalité hautement singulière.
Affirmons-le en toutes lettres : à chaque passage sur les planches, celle qui a collaboré avec les plus grands, de Joe Bonamassa à Slash, performe des sonorités authentiques et éclectiques grâce à une voix hors du temps, l’une des plus belles d’Outre-Atlantique. Et quand les douces ballades percutent une énergie débordante, remplie de bizarreries, le cocktail fait recette, provoquant sans effroi une explosion de classe, de sincérité et de lâcher-prise !
Du haut de ses 24 ans, et après plusieurs années à affiner son style dans les clubs de Los Angeles, Beth Hart sort son premier album : Immortal. Sa carrière est lancée.
Beth Hart connaît son premier vrai succès, avec la sortie du single LA Song sur l’album Screamin' for My Supper. Par sa sensibilité et sa voix hors norme, la déesse de Californie devient une étoile montante du rock et du blues aux US. Le public américain est séduit.
Le 28 mars, le rêve est devenu réalité. Beth Hart se produit à guichets fermés à l’Olympia de Paris, où elle enflammera la scène avec sa voix sublime, son jeu de séduction subtile et son énergie inépuisable. Sa maman fera même le déplacement pour l’occasion. C’est le début d’une tournée française couronnée de succès !
Dernier-né d’une série de 10 albums, War in my Mind est une oeuvre délicate où Beth Hart raconte avec une sensibilité à fleur de peau ses démons, sa maladie, sa famille et ses blessures. Son humanité et son honnêteté bousculent et prennent aux tripes, confirmant au passage son statut de reine du blues-rock moderne.
Beth Hart est une artiste unique dans le milieu de la musique, tant par son parcours que par sa personnalité. Contribuer à son émancipation dans l’hexagone nous paraissait naturel. Nous avions vraiment à cœur de permettre au public français de découvrir l’univers exceptionnel de la chanteuse et multi-instrumentiste américaine qui nous a encore étonnés début 2020 en se produisant en solo puis avec son groupe lors de deux concerts mémorables à l’Olympia.
À Paris, au Palais des Congrès, Beth ne s'est pas laissé impressionner par la dimension des lieux, livrant comme d'habitude une prestation habitée, communiquant longuement avec le public et lui livrant moult anecdotes personnelles.
La chanteuse américaine a attendu l'âge de 40 ans pour être révélée au public. Bouleversante, elle est dotée d'une des voix les plus puissantes du genre. Très impressionnante sur scène, Beth Hart est une interprète passionnée et intense.
Difficile de cataloguer l’artiste : une voix phénoménale, une énergie animale sur scène et beaucoup d'émotions et de partage. Beth Hart, aussi généreuse dans les morceaux rock que dans les ballades jazz, nous parlait comme à de vieux potes entre chaque morceau. C’est une performance qu’on n’oublie pas.
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