Quel est le point commun entre Nirvana, Jimi Hendrix et Pearl Jam ? Ces trois génies viennent de la scène rock survoltée et innovante de Seattle ! Dernier arrivé dans cette cour des légendes, Ayron Jones marche droit dans leur pas. Guitares explosives et voix rocailleuse, cassée, capable de grimper dans les aigus et de délivrer des émotions brutes, viscérales et authentiques, il éblouit au travers d’un rock qui ne connaît plus de frontière.
Dès les premières secondes, on sent qu’Ayron Jones est un écorché vif, de ceux qui chantent avec leurs tripes et qui n’ont pas peur de libérer leurs sentiments sur scène. Sensibilité à fleur de peau et voix qui rappelle un certain Lenny Kravitz, voire même le mythique Prince, il délivre des textes mélodieux et rageurs qui parlent de pauvreté, d’inégalité ou de la condition noire. Lui qui n’a jamais connu son père et qui a été abandonné par sa mère prend une revanche sur la vie et transforme la solitude et la souffrance de son enfance en titres d’une puissance complètement sauvage et teintés d’un optimisme ravageur.
En concert, il est accompagné de trois musiciens qui ne se ménagent pas quand il s’agit d’envoyer des boules d’énergie pure vers un public qui en redemande. Tyrone Lovelace à la basse est une vraie pile électrique, Matthew Jacquette à la guitare ne se sépare jamais de son smile et Kenneth Thornton en statuesque Bouddha envoie des plans de batterie bien carrés à l’arrière.
Dans la droite lignée du grunge et du hard rock, leur son se teinte de couleurs multiples, « véritable melting pot entre rock, grunge, R&B, hip hop et même musique classique » selon HardForce. Une certitude, avec ce talent qui frôle l’insolence et ses compositions qui transpirent une sensibilité animale, Ayron Jones s’apprête à prendre les rênes du rock.
C’est un voisin qui a lancé le jeune Ayron Jones dans la musique en lui donnant sa première guitare. A 19 ans, il jouait déjà dans les bars de Seattle, d’abord seul puis avec un groupe formé en 2010 et nommé Ayron Jones and the Way. Déjà, sa voix rauque fait des ravages et ils enregistrent rapidement un album auto-publié, qui ne sortira malheureusement pas d’un cadre ultra confidentiel.
En 2015, Ayron Jones se fait lâcher par ses deux musiciens mais ne perd pas son cap pour autant. La persévérance, il connaît, et il décide de continuer son chemin seul. En 2017, il signe un second album Audio Paint Job et part en tournée avec les Guns n’Roses. Si cette galette passe presque inaperçue aux yeux du public, le rockeur fait forte impression dans le milieu. La percée n’est pas loin !
Enfin, Ayron Jones signe sur un label majeur, Big Machine, et sort en 2021 Child of the State. Guitares énervées, riffs accrocheurs, voix qui effleure la soul, ce premier disque distribué à l’international rencontre un succès immédiat et récolte des critiques dithyrambiques aux Etats-Unis comme en Europe. Dans la foulée, le chanteur assure la première partie des Rolling Stones et fait plusieurs apparitions en France, notamment dans l’émission Taratata ou au prestigieux Hellfest.