La séparation de la légende du post-grunge Creed avait laissé les fans désemparés. Mais de leurs cendres brûlantes est né un groupe au talent incommensurable : Alter Bridge. Séparés de leur ex-chanteur, Mark Tremonti à la guitare, Brian Marshall à la basse et Scott Phillips à la batterie embauchent un Myles Kennedy à la voix haute perchée pour créer un heavy metal mélodieux, de ceux qui pourrait faire flancher le cœur de stades tout entiers.
Et dès le premier album, les riffs lourds et surpuissants opèrent de nouveau, répondant à une voix rauque et à une ligne de basse grondante sur Metalingus qui fait désormais figure d’hymne et déclenche toujours des circle pits à faire vriller les têtes. Fini le post-grunge, on monte le volume, on fait parler les guitares et on envoie les volts pour atteindre un volume redoutable.
Kennedy, de sa voix nasillarde, monte dans les aigües avec une puissance insoupçonnée et tient la cadence sur des chansons qui deviennent parfois de véritables odes, appelant à des sentiments profonds et à une aventure épique. Avec leurs motifs de guitares entêtants, quasiment obsédants, on se retrouve au cœur de chevauchées furieuses dont chacun serait le héros pour reconstruire avec passion un monde en ruine.
C’est une évidence, la puissance d’Alter Bridge doit se vivre en live, dans le fracas d’un rythme titanesque, sur des solos à faire fondre les manches, à la mesure de textes sombrement lumineux. C’est simple, sur scène, l’énergie est telle qu’on dirait que l’électricité a été inventée rien que pour eux.
Creed est mort, vive Alter Bridge ! Armé d’un nouveau chanteur d’anthologie, le quatuor fraîchement formé sort très vite son premier album, One Day Remains, accueilli avec la même énergie que déploie déjà le groupe ! Rapidement, il devient disque d’or et prend la cinquième place du Billboard pendant 14 semaines. Un exploit pour le groupe explosif qui se destine à remplir les plus grandes salles de hordes de métalleux prêts à se dévisser le cou !
Si l’ombre de Creed revient régulièrement planer sur eux, Alter Bridge ne se démonte pas et sort album après album, tel des métronomes, soulevant à chaque fois un peu plus le cœur des fans de leur metal mélodieux et inspirant. En 2017, c’est la consécration. Après la sortie du très bon The Last Hero, ils jouent au Royal Albert Hall de Londres aux côtés d’un orchestre symphonique. Le grandiose est à son apogée, l’aventure peut follement continuer.
Avec son septième album, Pawns & Kings, le quatuor d’Alter Bridge a une nouvelle fois envie de montrer ses muscles et de nous assommer avec ses riffs léchés et sa batterie tonitruante soutenus par les textes épiques que déclament un Myles Kennedy toujours aussi intense. Un album définitivement heavy, définitivement mélodique et qui, sans aucun doute, fera des ravages une fois lancé sur scène.
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