Il rêvait d’être footballeur, il est devenu l’un des chanteurs latinos les plus connus au monde. Charme ravageur, rythmes endiablés, collaborations avec les plus grands et plusieurs milliards de vues sur YouTube, Maluma a tous les ingrédients pour mettre le feu, au dancefloor et dans les cœurs.
Sa musique est un mélange des influences qui ont bercé son enfance dans les rues de Medellin. Le raggaeton évidemment mais aussi le hip-hop, le rap, le trap ou les plus classiques mambo et merengue. Saupoudrez d’une dose de pop bien dosée et vous obtenez un style quasi-indéfinissable, du pur Maluma, qui appartient indéniablement à la musique latine urbaine. De celle dont le rythme vous colle instantanément à la peau et dont la chaleur vous entraîne irrésistiblement vers la piste.
Mais derrière sa gueule d’ange, son apparence de lover et ses chansons qui racontent l’amour, de celui d’une vie à celui d’un soir, Maluma n’est pas qu’un artiste lisse, qui ferait danser la jeunesse le temps d’un été. Non, il a des choses à dire et se montre carrément revendicatif dans certains de ses titres. Ainsi, El Perdedor met en lumière le racisme et les injustices dont sont victimes les latinos-américains aux USA et il n’hésite pas une seule seconde à prendre position pour les droits des personnes LGBT dans le monde.
Parce qu’il est comme ça, Maluma, sa musique est aussi enflammée que son cœur est d’or et il n’oublie pas ses valeurs. Et s’il côtoie les plus grands, s’affichant à l’envie aux côtés de Shakira, de Madonna ou de Ricky Martin, il sait d’où il vient. Sa force, c’est sa famille, ce sont ses racines. Et c’est pour ne pas les renier qu’il se refuse pour l’instant à chanter dans une autre langue que la sienne. Et ça tombe bien, son succès en espagnol est planétaire !
A 17 ans, le jeune Maluma décide de se lancer dans la musique par ses propres moyens. Et, fait rare, il réussit à faire passer son single Farandulera à la radio. Le succès est instantané, des milliers de colombiens dansent sur ce tube et Sony Music décide dans la foulée de faire signer le chanteur pour enregistrer son premier album.
Il faudra cependant attendre quelques années pour que Maluma atteigne les sommets qu’on lui connaît aujourd’hui. S’il met progressivement le feu aux dancefloors de toute l’Amérique du Sud, c’est son deuxième album Pretty boy, Dirty Boy qui le propulsera véritablement en haut des charts mondiaux. Il sera alors repéré par la reine Shakira avec laquelle il enregistrera Chantaje, faisant danser la planète entière pendant l’été 2016.
Jamais avare de collaborations, l’artiste s’associe avec un autre « roi du reggaeton colombien », J. Balvin. Ensemble, ils sortent le tube Que Pena dont le succès est retentissant. Pourtant, le chanteur ne s’arrête pas là et collabore la même année avec la superstar Madonna sur son album Madame X. Dans la foulée, il fait de l’œil à ses fans français en reprenant la chanson DjaDja d’Aya Nakamura, après avoir collaboré avec Maitre Gims l’année précédente. Pas de doute, Maluma règne désormais en maître sur la planète musicale.