De la lumière blafarde des néons du métro londonien à celui de Paris, Gaëlle Buswel a tout connu et tout tenté avant d’atteindre enfin les clartés éclatantes de la scène. Avec une douceur sensible, une rage exaltée et des concerts toujours remplis de fougue, elle a réussi à prendre sa place dans le petit monde du blues rock, partageant désormais les planches avec les plus grands artistes. Et au vu de son talent stratosphérique, c’est une histoire qui est partie pour durer.
Parce que Gaëlle Buswel a tous les arguments pour séduire. Une personnalité généreuse, d’un naturel absolu d’abord. De celles qu’on a envie de suivre au bout du monde quand elle nous raconte ses histoires en musique. Un sens de la scène à faire pâlir les plus grandes rock-stars ensuite. Quand elle agrippe son micro, c’est un déferlement d’énergie pure qui embrase la scène. Et une voix puissante que rien ne semble pouvoir ébrécher, portée par une chanteuse qui ne se cache jamais derrière sa guitare pour prendre la place qui lui revient.
Enfin, Gaëlle Buswel n’a pas froid aux yeux quand il s’agit d’ancrer dans son époque un blues-rock moderne qui prend parfois les couleurs de l’americana. Pour sûr, c’est du côté des États-Unis qu’elle s’inspire pour chanter en anglais des mélodies bien senties, qui transportent son public avec une facilité déconcertante. En concert, elle se passe même parfois d’instruments pour un a capella accompagné seulement des clappements de mains, de pieds et du chœur de ses musiciens.
Armée d’une bonne humeur sans faille, avec elle, les univers entrent en collision dans un fracas qui fait toujours ressortir ce que la musique a de meilleur. Les idées des autres la « pousse à aller vers le danger de ce qu’on ne connaît pas » pour « porter au plus haut une chanson avec des univers différents ». C’est ça, le monde de Gaëlle Buswel, un savant mélange pour un blues rock ravageur qui séduit de grands noms du rock. ZZ Top, -M-, Ringo Starr, UB40, Louis Bertignac, Zucchero… Elle a déjà ouvert pour tous ces artistes et avec son charme charismatique, la liste est toujours ouverte !
Gaëlle Buswel est quasiment née dans la musique et a commencé à se produire à 13 ans avec son groupe nommé Cam On. En 2010, elle rencontre le guitariste Neal Black dans un petit café-concert de Cauville et décide de prendre la route avec lui. A eux deux, ils auto-produisent un premier album, Yesterday’s Shadow qui fera parler de lui en France et au Canada, sans encore propulser complètement l’artiste dans la lumière.
La chanteuse est tenace et enchaîne les concerts et les concours, raflant les prix du Cahors Blues Festival, France Blues et Cognac Blues Passion. Elle enregistre son troisième album, New Days Waiting entre la France et le Texas pour nous emmener à toute allure sur les traces de son road-trip américain. Il sort en 2017 et la propulse sur les plus grandes scènes. Complètement séduits, Matthieu Chedid, Jonny Lang, Beth Hart ou encore Ringo Starr lui demandent d’ouvrir leurs concerts. Pour elle, c’est un rêve éveillé : elle joue aux côtés de certaines de ses idoles !
Elle qui reprend régulièrement Help en live se retrouve une nouvelle fois sur les traces des Fab Four. Son nouvel album, Your Journey, est enregistré entre la Belgique et les légendaires studios d’Abbey Road à Londres. Pour l’artiste, c’est déjà une consécration que soulignera aussi l’ensemble de la presse spécialisée. De RollingStone à Rock & Folk en passant par le magazine américain The Morning Call, tous saluent cet album un brin plus rock, où les influences pop, folk ou country se mêlent à la perfection et où la chanteuse envoie les décibels avec toute la sensibilité qu’on lui connaît.