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      Black Sabbath

      Black Sabbath

      Dieux du heavy metal
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      À propos

      « Si quelqu'un qui joue du heavy metal dit qu'il n'est pas influencé par la musique de Black Sabbath, alors je pense qu'il te ment. Je pense que toute la musique heavy metal est d'une manière ou d'une autre influencée par ce que Black Sabbath a fait » énonce Chris Adler de Lamb of God. Une évidence aujourd’hui, alors que les précurseurs de Black Sabbath fête les 50 ans de leur premier album.

       

      Pourtant, ces demi-dieux du heavy metal n’auraient peut-être jamais vu le jour sans l’accident qui coûta deux doigts à Tony Iommi, son emblématique guitariste. Car c’est en voulant compenser cette perte tragique qu’il ajouta un vibrato sur ses accords et créa l’ambiance mystérieuse, aux sons lourds et aux riffs pointus, désormais caractéristique du genre.

       

      Depuis, les quatre diables n’ont eu de cesse d’affoler les scènes, portés par les frasques et la voix nasillarde de leur chanteur emblématique, Ozzy Osbourne. Le Prince des Ténèbres, comme il a été surnommé, pousse un chant simple, sans chœurs, dont les paroles sont empreintes d’angoisses et de fantasmes macabres, teintées de drogues et d’un soupçon de religion. Des inspirations qui viennent aussi de leurs origines modestes, dans un quartier industriel de Birmingham où le reggae des voisins jamaïcains peinait à se faire entendre parmi le vacarme des machines, des fers à souder et des chaînes d’assemblage automobile.  

       

      Un destin funeste dont ont réussi à s’extirper les quatre membres originels de Black Sabbath, préférant à la sueur des usines celle des salles de concert et venant inspirer toute une génération. De Metallica à Iron Maiden en passant par Slayer, Korn ou Guns N’ Roses, même si certains élèves ont dépassé les maîtres, tous se réclament de leur héritage. Une fierté pour Tony Iommi « Se dire qu’on est à l’origine d’un tout nouveau genre musical et qu’on a donné envie de faire de la musique à autant de groupes, c’est vraiment mortel ».

      Les faits marquants

      1970
      Tout commence un vendredi 13

      Tout commence un vendredi 13

      Comme une rébellion contre la musique heureuse qui fait fureur à l’époque, le groupe formé de Tony Iommi, Ozzy Osbourne, Bill Ward et Geezer Butler sort son premier album, à l’ambiance sombre, le vendredi 13 février 1970. Un opus éponyme qui sera très vite suivi de Paranoid, engagé contre la guerre du Vietnam et qui devait à l’origine se nommer selon la chanson War Pigs. Si les critiques ne sont pas des plus élogieuses, le public est emballé par ces accords et ces riffs lourds. Le succès au Royaume-Uni comme en Amérique du Nord est quasiment immédiat.

      1979

      Le « Madman » quitte l’aventure

      Les années 70 font de Black Sabbath le groupe de heavy metal le plus connu au monde. Peut-être aussi à cause des frasques d’Ozzy Osbourne, que rien n’arrête. Il ira même jusqu’à décapiter une colombe avec ses dents devant ses producteurs. Mais aux prises avec son addiction aux drogues, son groupe lui reproche son manque d’engagement. Des conflits internes qui mèneront à l’éviction du chanteur emblématique en 1979.

      1987
      Black Sabbath, groupe de metal ou scène ouverte ?

      Black Sabbath, groupe de metal ou scène ouverte ?

      Le départ d’Ozzy Osbourne sonne le début d’une période d’instabilité pour Black Sabbath. Les arrivées et les départs dans la formation sont si nombreux que le magazine Kerrang ! les tournent en dérision, allant même jusqu’à annoncer de fausses line-up pour le 1er avril. En 1987, c’est Tony Martin qui prend le lead vocal et Headless Cross, l’album qui suivra est encensé par la critique. Tout comme Deshumanizer, en 1992, qui permettra au groupe de jouer quelques-uns de ses plus grands concerts. 

      1997
      Le retour du Prince des Ténèbres

      Le retour du Prince des Ténèbres

      Après une carrière solo fulgurante et près de 20 ans d’absence, Ozzy invite régulièrement Geezler Butler et Tony Iommi à le rejoindre sur scène. Finalement, Bill Ward les rallie pour reformer officiellement le Black Sabbath des débuts. Au grand bonheur des fans, ils enchaînent alors festivals et concerts, le prince des Ténèbres redonnant de l’éclat au légendaire groupe.

      2017
      Un adieu aux légendes

      Un adieu aux légendes

      Ayant accouché d’un seul album, 13, sous la direction du producteur Rick Rubin, depuis leur reformation, Black Sabbath annonce avec fracas son ultime tournée pour 2016 et 2017. Ils promettent au passage qu’il n’y aura pas d’énième retour, ni de nouvel album. 80 concerts sont programmés à travers le monde, dont le point d’orgue est un show à Birmingham le 4 février 2017.

       

      Témoignages

      • Le mot du spectateur
      • Notre équipe en parle
      • La presse en parle

        L'introduction du concert par War Pigs dans un Bercy peuplé d’amateurs de heavy metal, a tout de suite donné l’ambiance. Le son était excellent, extrêmement bien réglé. La rythmique de Butler et du remplaçant de Ward cognait comme Ivan Drago dans Rocky 4. En quelques riffs lourds et menaçants, Iommi rappelle aux 11 000 personnes présentes qu'il est bel et bien le Boss et le pape du heavy metal. Bref le Sabbath sonnait comme lors de ses heures de gloire. 

        Maxime après le concert de Bercy en 2013

        Quel honneur d’avoir accompagné ces légendes du heavy metal lors de leur concert d’anthologie à Bercy ! Même avec 60 ans de moyenne d’âge, le groupe a toujours la même énergie. Et si son chanteur, Ozzy Osbourne, s’est quelque peu assagi, sa voix ne tremble pas et ses jumps sont toujours communicatifs. Si l’on pensait que ce leader charismatique pouvait succomber au poids des ans, il faut se rappeler qu’un prince ne vieillit jamais !

        On découvrait un Sabbath qui, loin d’être essoufflé, s'avérait à la hauteur de la réputation qu’il avait forgée au début des seventies comme premier apôtre du heavy metal. Même Ozzy, bouffon des ténèbres tant aimé, […] y retrouvait une application et même une puissance vocale qui l’avaient quitté il y a belle lurette. On se disait que partir en beauté, c’était probablement ça, tout en souhaitant le revoir un jour, ne serait-ce que pour se convaincre que l’on n’avait pas rêvé.

        Télérama

      Archives

      2013
      1 concert
      • 02 déc.
        Paris
        Accor Arena
      Afficher plus
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